- VOLET ENTREPREUNARIAT ET LEADERSHIP FEMININ (ELF)
Se basant sur le principe promu par l’ONU-FEMMES: ‘‘Donner aux femmes les moyens de participer pleinement à la vie économique dans tous les secteurs est essentiel afin d’édifier des économies solides, de réaliser les objectifs internationaux de développement et de durabilité, et d’améliorer la qualité de vie des femmes, des hommes, des familles et des communautés” , L’ONG FEDEP s’implique à promouvoir la place de la femme dans les instances décisives.
Des statistiques de la BAD (Banque Africaine de Devéloppement) revèlent que les femmes africaines sont de plus en plus autonomes : plus de filles fréquentant les deux cycles primaire et secondaire et plus de femmes assurent des postes de pouvoir politique. Près de la moitié des pays d’Afrique ont atteint la parité des sexes à l’école primaire, alors que la parité aux niveaux secondaire et tertiaire s’est améliorée, le manque de données rend difficile la mesure les progrès. À près de 20 pour cent en 2012, la proportion de sièges occupés par des femmes dans les parlements nationaux en Afrique est seulement dépassée en Amérique latine et dans les Caraïbes. Alors que l’Afrique fait de grands progrès vers l’Objectif 3, le mariage précoce, la dynamique du pouvoir des ménages et de faibles opportunités économiques pour les femmes, ralentissent les progrès. Ces défis doivent être relevés pour que l’Afrique puisse atteindre tous les objectifs et les indicateurs d’ici à 2015.
Pour la Banque Mondiale, l’égalité des sexes est un facteur clé de la réalisation des OMD : L’autonomisation des femmes et des filles n’est pas seulement salutaire et équitable, elle se justifie également du point de vue économique. Les pays qui investissent dans la promotion du statut social et économique des femmes ont généralement des taux de pauvreté plus bas. Par exemple, une année supplémentaire d’enseignement secondaire pour les filles peut accroître de 10 à 20 % leurs futures rémunérations. Et l’on constate que lorsque ce sont les femmes qui gèrent les ressources, les dépenses dont elles sont à l’origine profitent aux enfants.
Le Groupe de la Banque mondiale s’est résolument engagé en faveur de l’égalité des sexes, insistant en particulier sur l’obligation de disposer de données de meilleure qualité. Il a par ailleurs intégré la question de l’égalité hommes-femmes dans tous ses travaux : toutes les stratégies élaborées pour l’exercice 2014 s’appuient sur des évaluations de la situation des femmes tandis que 95 % des opérations de prêt approuvées intégraient des considérations sexospécifiques dans au moins l’un de leurs volets (analyse, plan d’action et/ou suivi-évaluation). L’égalité des sexes est une priorité essentielle pour l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays plus pauvres, qui a notamment permis, sur la période 2003-2013, à plus de 194 millions de femmes enceintes de bénéficier de soins prénataux prodigués par un agent de santé.
Malgré tous ces progrets, beaucoup trop de femmes restent privées des libertés et opportunités fondamentales et se heurtent à d’immenses inégalités dans le monde du travail. Des lois et des coutumes discriminatoires leur dictent leurs choix et leurs occupations.
Selon un rapport du FMI (Fonds Monétaire International): L’élimination des disparités entre les conditions de vie des hommes et des femmes fait autant partie du développement que la lutte contre la pauvreté monétaire. Une plus grande égalité accroît également l’efficience économique et améliore les autres volets du développement de trois façons importantes : • Premièrement, les femmes représentant maintenant dans le monde 40 % de la population active et plus de la moitié des étudiants, la productivité mondiale augmentera si leurs compétences et leurs aptitudes sont davantage exploitées. Dans le secteur agricole par exemple, si les femmes avaient le même accès que les hommes aux moyens de production comme les terres et les engrais, la production pourrait augmenter de 2,5 % à 4 % dans les pays en développement (FAO, 2011). L’élimination des obstacles au travail des femmes dans certains secteurs ou métiers pourrait, grâce à une plus grande participation des femmes et à une productivité plus forte du travail, accroître la production de 25 % dans certains pays par une meilleure utilisation de leurs compétences et aptitudes (Cuberes et Teignier-Baqué, 2011). • Deuxièmement, une plus grande implication des femmes dans le contrôle des ressources des ménages, grâce à leurs propres gains ou à des transferts monétaires, peut renforcer les perspectives de croissance des pays par une augmentation des dépenses dans un sens qui profite aux enfants (en matière d’alimentation et d’enseignement par exemple). C’est ce qui ressort d’un certain nombre d’observations dans des pays aussi divers que l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et le Royaume-Uni (Banque mondiale, 2011). • Enfin, en donnant aux femmes les moyens d’agir sur la scène politique, économique et sociale, les problématiques à l’ordre du jour peuvent évoluer et les institutions peuvent devenir plus représentatives de la diversité citoyenne.
Comme le soulignait la Directrice Générale du FMI Christine LAGARDE aux Assemblées 2014 du FMI et de Banque Mondiale » En donnant aux femmes la possibilité de travailler, sur un pied d’égalité avec les hommes, on peut changer la donne économique ».
Pour l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique), La participation des femmes à la vie économique et l’accroissement de leur pouvoir d’action sont essentiels pour renforcer leurs droits et leur permettre d’avoir la maîtrise de leur vie et d’exercer une influence au sein de la collectivité.
Renforcer l’autonomisation économique des femmes est une condition indispensable à l’instauration d’un développement durable et d’une croissance pro-pauvres et à la réalisation de tous les OMD. Accroître l’autonomisation des femmes est aussi une partie intégrante de leurs droits. Il n’existe pas de solution miracle pour accroître l’autonomisation économique des femmes. Y parvenir exige la mise en place de politiques judicieuses par les pouvoirs publics, l’adoption d’une approche globale et un engagement de longue haleine de la part de tous les acteurs du développement. Il est possible pour les donneurs d’intensifier les efforts d’investissement en faveur du renforcement du pouvoir d’action économique des femmes.
L’ONG FEDEP s’implique à promouvoir la place des femmes dans les instances décisives, à améliorer leurs conditions de vie, et s’engage a donné à la femme, sa place de maillon fort et d’équilibre dans la société.
Pour cela, L’ONG FEDEP s’implique à renforcer les capacités de ses membres en Gestion de projets, en Management et Leadership pour leur permettre d’être plus opérationnels (elles).
- VOLET LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES (LCVF)
Les statistiques des Nations Unies démontrent également que 35% des femmes et filles sont exposés à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours de leur vie et 7 femmes sur 10 sont victimes d’abus dans certains pays. Ce qui doit changer. L’ONG FEDEP a particpé en Guinée, à la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste, du secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon pour la lutte contre la violence faite aux femmes sous le thème: ‘’ Faites une percée : mettez fin à la violence à l’égard des femmes’’
- VOLET ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE (EDD)
Les femmes sont aussi de plus en plus accaparées de leurs terres suite au décès de leurs époux ou encore par injustice ou sous l’influence des pouvoirs publics. Il est temps d’agir pour qu’elles retrouvent leurs biens.
Selon l’ONU, quand une catastrophe naturelle frappe une région, le risque de décès est 14 fois plus élevé pour les femmes, principalement parce qu’elles ne sont pas ciblées en priorité par les programmes d’alerte et de prévention de ces catastrophes.
Comme le soulignait S.E Laurent Fabius, Ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, futur président de la COP 21 de Paris, dans une tribune intitulée ‘’Agir pour le climat, pour et avec les femmes’’ publiée le 07 mars dernier :
‘’Le dérèglement climatique multiplie aussi les contraintes pour les femmes, auxquelles revient dans de nombreuses régions la tâche de fournir vivres, eau et combustible à leur famille. Les effets du dérèglement sur la fertilité des sols, sur la disponibilité des ressources en eau, et donc sur la sécurité alimentaire des pays en développement, exercent une pression plus forte sur les femmes. Autre élément inquiétant : ces contraintes provoquent une surcharge de travail pour les ménages, qui aboutit souvent à une déscolarisation des jeunes filles. La conclusion est simple: lutter contre le dérèglement climatique, c’est également lutter pour les droits des femmes. Premières victimes de ce dérèglement, les femmes représentent aussi souvent les principales porteuses de solutions. Les spécialistes du développement le soulignent: un programme conçu sans prise en compte des femmes est moins efficace que le même programme planifié avec elles. Une logique identique vaut pour les actions de lutte contre le dérèglement climatique – qui constituent des programmes de développement.’’
L’ONG FEDEP s’engage a donné à la femme, sa place de maillon fort et d’équilibre dans la société, rétablir l’équilibre car les statistiques prouvent que les femmes constituent 70% de la population pauvre au plan mondial.
- VOLET DÉMOCRATIE ET BONNE GOUVERNANCE
L’ONG FEDEP est convaincue que la société civile doit jouer un rôle actif pour définir les priorités et faire connaître les besoins des personnes les plus vulnérables. La gouvernance démocratique permet ainsi de canaliser les énergies sur des tâches telles que l’éradication de la pauvreté, la protection de l’environnement ou la promotion de l’égalité des sexes.
La bonne gouvernance favorise l’équité, la participation, le pluralisme, la transparence, la responsabilisation et la primauté du droit, de façon efficace et durable. Ces principes se traduisent en pratique par :
- la tenue d’élections libres, justes et transparentes ;
- un pouvoir judiciaire indépendant qui interprète les lois.
- La corruption, la violence et la pauvreté compromettent la bonne gouvernance car elles nuisent à la transparence, à la sécurité, à la participation et aux libertés fondamentales.
C’est dans ce contexte que l’ONG FEDEP a été retenue pour participer à une Mission d’Observation Electorale Internationale pour l’Election Présidentielle du TOGO au mois d’avril dernier et qui a regroupé 70 Observateurs venus de plusieurs pays de la sous-region. Elle œuvre également à ce que le processus électoral soit respecté en Guinée par toutes les parties prenantes.
- VOLET SOCIAL
L’épidémie de fièvre hémorragique à virus EBOLA, une crise sanitaire qui a fait 3158 cas confirmés dont 1962 décès en Guinée à la date 27 Avril 2015 les données fournies par la coordination nationale de lutte, a connu une féminisation des victimes. Selon les autorités au Libéria, les femmes représentent près de 75% des décès dus à Ebola, tandis que des sources des Nations Unies en Sierra Leone indiquent que les femmes représentent environ 59% des décès.
L’ONG FEDEP s’implique et compte s’impliquer davantage aux côtés du Gouvernement et auprès de ses partenaires pour mettre fin à cette maladie en initiant des campagnes d’informations, de porte à porte, de conferences-débats, une campagne de communication visuelle, le soutien psychologique aux victimes et orphélins d’EBOLA, des séances d’échanges avec les principaux acteurs, l’aide sociale….
- VOLET PARTENARIAT ET RENFORCEMENT DE CAPACITES
L’ONG FEDEP souhaite également être associée aux activités, formations et projets du Gouvernement et de ses partenaires sur le plan national (conférences, tournées, et autres évènements qui promeuvent le genre, la Bonne Gouvernance, l’entreprenariat et leadership) et international (rencontres officielles), nouée des partenariats solides et durables avec d’autres ONGs ayant le même champ d’actions, et sollicite un accompagnement au près des partenaires techniques et financiers pour la réalisation de son plan d’actions.
- VOLET INTERNATIONAL
2015 est une année marquée par de multiples rencontres décisives de la gouvernance internationale dans le domaine de l’environnement, du climat et de la biodiversité. C’est une occasion unique, qui ne se présente qu’une fois par génération, de déterminer le programme mondial pour mettre fin à la pauvreté, aux inégalités et aux changements climatiques.
C’est dans ce cadre que depuis 2014, L’ONG FEDEP participe activement à différentes rencontres sur le plan international dont les dernières en date sont :
- LA 3IEMECONFERENCE SCIENTIFIQUE DE L’UNCCD ET LE 4IEME SESSION DU COMITE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CST-S4) au Mexique du 09 au 12 Mars 2015 (Cancun)
- ANNUAL WORLD BANK CONFERENCE ON LAND AND POVERTY 2015: LINKING LAND TENURE AND USE FOR SHARED PROSPERITY tenue du 23 au 27 mars 2015 à Washington DC,
- L’ATELIER DE L’AFRIQUE CENTRALE ET DE L’OUEST SUR LA GESTION DURABLE DES TERRES, des 24 et 25 novembre 2014 au Burkina avec l’appui de ENDA, EQUATOR Initiative
- MEDIA TRAINING WORKSHOP ON SUSTAINABLE LAND MANAGEMENT (SLM) IN SUB-SAHARAN AFRICA 14 to 16 June 2014 organisé par OSISA, PNUD, Equator Initiative
L’ONG FEDEP a également pris part à de grandes rencontres et sommets de haut niveau dont:
- Les Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) tenues à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 25 au 29 Mai 2015 sous le thème ‘’ L’Afrique et le nouveau paysage mondial’’
- Forum B2B 2015 organisé par la Chambre de Commerce EU-AFRICA les 06, 07 et 08 Mai 2015 à Mons (Belgique) ;
- Sommet Mondial de l’Entrepreunariat à Marrakech (Maroc) qui a connu la participation du Vice-Président Américain JOE BIDEN en Décembre 2014 ;
- Le Sommet de la Francophonie à Dakar (Sénégal) en Novembre 2014 sous le thème : ‘’Femmes et Jeunesse en Francophonie, acteurs de paix et Vecteurs du Développement)
- Le Forum Economique de la Francophonie (FEF) les 1er et 2 Décembre 2014 à Dakar (Sénégal)
- Aux Asemblées Annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale du 06 au 12 Octobre 2014 à Washington Dc (Etats-Unis d’Amérique)
Et biens d’autres…
- VOLET VOLONTARIAT
L’ONG FEDEP est une organisation inscrite auprès du service Volontariat en Ligne du programme VNU et collabore avec des volontaires en ligne via le service Volontariat en Ligne du programme VNU. http://www.onlinevolunteering.org
Les volontaires ont un rôle déterminant dans la bonne marche des activités. Leur engagement durant l’Epidémie de fièvre hémorragique EBOLA à contribuer à endiguer la maladie en Afrique de l’Ouest notamment dans les trois pays les plus touchés : le Libéria, la Guinée et la Sierra-Léone. Les volontaires travaillent en collaboration avec les gouvernements et la société civile afin de demander aux détenteurs du pouvoir de rendre des comptes, et afin d’influencer les lois et les politiques et pour représenter celles et ceux qui sont souvent laissés pour compte des décisions prises pour le développement.
Comme le soulignait Richard Dictus, Coordonnateur exécutif du programme VNU : « En mettant en place des espaces dans lesquels les gens peuvent donner de leur temps pour se porter volontaire, il est possible d’utiliser leurs savoirs et savoir-faire pour le bien commun dans le domaine de la gouvernance. Le changement se produira avec un plus grand engagement civique, qui élargira le nombre de personnes qui portent leur voix, qui peuvent participer et qui peuvent demander des comptes aux décideurs et gouvernants. »